PANLAPIN
Les aventures de panlapin

Pour mon amis, je vais vous regrouper ici (le plus rapidement possible), ces textes de Panlapin.

  1. Panlapin contre les extracteurs
  2. Panlapin, poète d’un soir
  3. Panlapin sort du drapeau
  4. Panlapin tisseur.
  5. Panlapin va bien
  6. Panlapin l'Ancien

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Panlapin contre les extracteurs Haut de page

Bercé par la tiédeur de son environnement, les griffes en éventail, dans son hamac comatait le Panlapinou issu du croisement d’un lapin technicien de labo et d’une lapine élevée au grand air. Leur rencontre dans cet endroit froid aux murs blancs aseptisés avait transformé leur vie et allait la donner (la vie, bien sûr) à un être dans la norme (un peu de poil et les yeux doux) qu’on appellerait Panlapin.
Déjà les doigts gantés s’affairaient, saisissant notre (larvaire) héros poilu par les papattes de derrière. Dans un bref effort de défense, notre gamin s’accrocha aux « distributeurs » qui l’entouraient.
Panlapin fut subitement exposé au raies lumineuses émanant de lampe à sodium importunantes, les papattes avant crispés sur ce qui le reliait à sa génitrice.
Panlapine se vida tout dru de son énergie par coulées puissantes et colorées sous les yeux hagards d’une petite boule de fourrure innocente.

Comme quoi : La naissance des uns voit le décès des autres (ou le contraire ?).


Panlapin, poête d’un soir Haut de page

Constellé d’étoiles et nappé de voies lactés, le ciel s’offrait aux rêveries et délires poéticoromanesques de Panlapin, jeune adulte récemment sauvé des griffes du virus acnéen.
Une étoile filante, un vœux, une étoile filante, un vœux de plus, jusqu’à ce que notre héros poilu ne sache plus quoi demander pour que son futur soit le plus enchanteur possible.
Doté d’un raisonnement logique inégalé, rempli de chimères naturellement irraisonnées, Panlapin par une météorite se fit écraser.

Comme quoi : A trop rêver, on finit broyé.


Panlapin sort du drapeau Haut de page

[son de clairon]
D’un oeil hagard encore empli de sommeil dégouline une larme d’éveil teintée par les rêves de vastes prairies. S’il le pouvait, Panlapin retournerait gambader dans cette contrée aux couleurs et à l’air si enjôleurs. Hélas, le devoir, son devoir, leur devoir ne peut pas attendre. Notre héros courtement poilu revêt l’habit couleur « sommet du massif central après la fonte des dernières neiges ».
Bien rangé et ordonné parmi ses semblables Panlapin vacille sous le poids de la fatigue et de l’ennui des 192 dernières journées en appuyant malencontreusement sur la détente mortelle de son voisin le plus immédiat.
Notre adulte en phase de sédimentation frétilla sur le parcours linéaire de cet intrus adepte de vitesse et chu de ton son long.

Comme quoi : Quand le drapeau est haut, la terre est basse.


Panlapin tisseur Haut de page

Absorbé par son écran, Panlapin déambulait dans les immenses tunnels de la toile mondiale. Notre petit personnage pouvait se retrouver entre partout et nulle part d'une pression de papatte. Il passait de longues heures à surfer sur les vagues numériques d'un univers idyllique.

Panlapin nourrissait l'Esprit, oubliant ainsi la Raison.

Dans un excès de boulimie existentielle, il devint seul parmi une multitudes.
Depuis, notre petit ami poilu cherche sans arrêt, le fusible qu'il n'aurait jamais du égarer.

Comme quoi, Un esprit sain vaut mieux que deux "tu l'auras" !


Panlapin va bien Haut de page

Chaque instant est excuse pour penser à sa bien-aimée, Panlapin en profite et en abuse pour se délecter du moment où l’Être remplacera sa pensée. Notre héros passionnellement poilu déambule innocemment sur les chemins de sa vaste prairie pensant à toutes ses balades (et ballades) champêtres en amoureux. Au détour d’un chemin, il hume le nectar enivrant des fleurs nappées de couleurs délicieuses, observe la danse des éphémères amoureuses d’un jour. Le soleil se couvre alors d’une ombre saisissante comme les oreilles de notre cher ami s’emplissent d’un bruit crispant. Museau sur le sol, ses narines s’imprègnent de l’odeur du caoutchouc. Panlapin se dit que le sol est froid. Le sol est peut-être froid, mais lui aussi.

Comme quoi : les victimes du cou(p) du lapin gardent toujours la tête froide !


Panlapin l'Ancien Haut de page

Un vieux lapin gambadait joyeusement dans les vertes prairies à la recherche d’un coin propice à son somme dominical quand un loup surgit sur son chemin. L’écume dégoulinait lentement le long de ses gencives rougies. Le petit lapin apeuré ne pouvait détourner ses yeux des dents du monstre qui se présentait à lui. « N’aie pas peur, mon petit. » lança la voix gutturale. Panlapin se détendit : s’il voulait le manger, il l’aurait déjà fait. D’une main, le loup saisit notre cher ami poilu et lui croqua la tête.

Comme quoi : Un jour ou l’autre, on n’a plus toute sa tête !


Dernière mise à jour : mardi 23 janvier 2007