PANLAPIN |
Les aventures de panlapin |
Pour mon amis, je vais vous regrouper ici (le plus rapidement possible), ces textes de Panlapin.
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Panlapin contre les extracteurs |
Bercé par la tiédeur de son environnement, les griffes en éventail,
dans son hamac comatait le Panlapinou issu du croisement dun lapin technicien de
labo et dune lapine élevée au grand air. Leur rencontre dans cet endroit froid aux
murs blancs aseptisés avait transformé leur vie et allait la donner (la vie, bien sûr)
à un être dans la norme (un peu de poil et les yeux doux) quon appellerait
Panlapin.
Déjà les doigts gantés saffairaient, saisissant notre (larvaire) héros poilu par
les papattes de derrière. Dans un bref effort de défense, notre gamin saccrocha
aux « distributeurs » qui lentouraient.
Panlapin fut subitement exposé au raies lumineuses émanant de lampe à sodium importunantes, les papattes avant crispés sur ce qui le reliait à sa génitrice.
Panlapine se vida tout dru de son énergie par coulées puissantes et colorées sous les
yeux hagards dune petite boule de fourrure innocente.
Comme quoi : La naissance des uns voit le décès des autres (ou le contraire ?).
Panlapin, poête dun soir |
Constellé détoiles et nappé de voies lactés, le ciel
soffrait aux rêveries et délires poéticoromanesques de Panlapin, jeune adulte
récemment sauvé des griffes du virus acnéen.
Une étoile filante, un vux, une étoile filante, un vux de plus, jusquà ce que
notre héros poilu ne sache plus quoi demander pour que son futur soit le plus enchanteur
possible.
Doté dun raisonnement logique inégalé, rempli de chimères naturellement
irraisonnées, Panlapin par une météorite se fit écraser.
Comme quoi : A trop rêver, on finit broyé.
Panlapin sort du drapeau |
[son de clairon]
Dun oeil hagard encore empli de sommeil dégouline une larme déveil teintée
par les rêves de vastes prairies. Sil le pouvait, Panlapin retournerait gambader
dans cette contrée aux couleurs et à lair si enjôleurs. Hélas, le devoir, son
devoir, leur devoir ne peut pas attendre. Notre héros courtement poilu revêt
lhabit couleur « sommet du massif central après la fonte des dernières neiges ».
Bien rangé et ordonné parmi ses semblables Panlapin vacille sous le poids de la fatigue
et de lennui des 192 dernières journées en appuyant malencontreusement sur la
détente mortelle de son voisin le plus immédiat.
Notre adulte en phase de sédimentation frétilla sur le parcours linéaire de cet intrus
adepte de vitesse et chu de ton son long.
Comme quoi : Quand le drapeau est haut, la terre est basse.
Panlapin tisseur |
Absorbé par son écran, Panlapin déambulait dans les immenses tunnels de la toile mondiale. Notre petit personnage pouvait se retrouver entre partout et nulle part d'une pression de papatte. Il passait de longues heures à surfer sur les vagues numériques d'un univers idyllique.
Panlapin nourrissait l'Esprit, oubliant ainsi la Raison.
Dans un excès de boulimie existentielle, il devint seul parmi une
multitudes.
Depuis, notre petit ami poilu cherche sans arrêt, le fusible qu'il n'aurait jamais du
égarer.
Comme quoi, Un esprit sain vaut mieux que deux "tu l'auras" !
Panlapin va bien |
Chaque instant est excuse pour penser à sa bien-aimée, Panlapin en profite et en abuse pour se délecter du moment où lÊtre remplacera sa pensée. Notre héros passionnellement poilu déambule innocemment sur les chemins de sa vaste prairie pensant à toutes ses balades (et ballades) champêtres en amoureux. Au détour dun chemin, il hume le nectar enivrant des fleurs nappées de couleurs délicieuses, observe la danse des éphémères amoureuses dun jour. Le soleil se couvre alors dune ombre saisissante comme les oreilles de notre cher ami semplissent dun bruit crispant. Museau sur le sol, ses narines simprègnent de lodeur du caoutchouc. Panlapin se dit que le sol est froid. Le sol est peut-être froid, mais lui aussi.
Comme quoi : les victimes du cou(p) du lapin gardent toujours la tête froide !
Panlapin l'Ancien |
Un vieux lapin gambadait joyeusement dans les vertes prairies à la recherche dun coin propice à son somme dominical quand un loup surgit sur son chemin. Lécume dégoulinait lentement le long de ses gencives rougies. Le petit lapin apeuré ne pouvait détourner ses yeux des dents du monstre qui se présentait à lui. « Naie pas peur, mon petit. » lança la voix gutturale. Panlapin se détendit : sil voulait le manger, il laurait déjà fait. Dune main, le loup saisit notre cher ami poilu et lui croqua la tête.
Comme quoi : Un jour ou lautre, on na plus toute sa tête !
Dernière mise à jour : mardi 23 janvier 2007 |